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31 octobre 2024

27 mai 1776 - bénédiction de la cloche Pétronille à Poubeau (31)

La bénédiction d’une cloche est un événement marquant très suivi dans les petites communautés villageoises du XVIIIe siècle.

Consignée dans les registres, elle appelle au rassemblement des fidèles et rythme les étapes de la communauté paroissiale. 

A POUBEAU, petit village pyrénéen, en ce 27 mai 1776, le Sieur Pierre Sanglade et Pétronille Sens, son épouse, font office de parrain et marraine.

La cloche bénie reçoit le nom de sa marraine, "Pétronille".



31 octobre 2024

27 mai 1776 - bénédiction de la cloche Pétronille à Poubeau (31)

27 octobre 2024

La Bête du Gévaudan - entre légende et réalité

Un samedi de fin octobre, sombre et pluvieux et la lecture d'un livre où est évoquée la Bête du Gévaudan : il n'en fallait pas plus pour que je parte à la recherche de ces actes à la fois singuliers et terrifiants qui marquent dans la réalité les attaques de cette mythique créature !  

 


 


 
 


 

27 octobre 2024

La Bête du Gévaudan - entre légende et réalité

15 février 2022

1776 - Un cimetière interdit pour cause d'effusion de sang


A Guéblange-lès-Sarralbe (Moselle), le registre paroissial des sépultures de 1755 à 1782 mentionne un fait des plus étonnants en page 125.

Que s'est-il passé pour que le cimetière de ladite paroisse reste interdit du second dimanche après Pâques (soit le 21 avril) au 07 juillet 1776 ?

Le Curé, RUPPERIG, écrit :

Remarques
Que notre cimetière a resté interdit depuis le
second dimanche d'après paques jusqu'au sept de 
juillet à cause d'une effusion copieuse du sang hu
main occasionnée dans une bataille qui s'est donnée
entre quelques habitans et les employés de la ferme
au sujet de quelques paroles d'insulte lachées
par un garde et un garçon. Il y a eu quatre
personnes de la paroisse exclues de la sepulture
icy, lesquelles sont enterrées, savoir : nicolas
Imhoff à Kapelkinger, marguerite Zeller à 
Hazembourg, et une fille de quatre ans à jean
Clement de Wensviller et un enfant sans nom
venu mort au monde apartenant à ... d'Ottviller


 

L'acte de décès de Nicolas IMHOFF précise en outre que "son corps fut inhumé le trente du dit mois de may dans le cimetier de cette paroisse (Kapelkinger) a cause que le cimetier de la paroisse de Guéblange a été interdit en conséquence d'une copieuse effusion de sang humain qui a été injurieusement répandue"

 

Effusion de sang  = cimetière pollué

Le cimetière, comme l'église, est un espace sacré.
Lieu bénit (consacré par une bénédiction rituelle), le cimetière peut être canoniquement pollué.

Le terme pollué vient du latin pollutum, signifiant souillé, profané, déshonoré.
 
Parmi les cas de pollution, le droit canon mentionne « l’effusion du sang humain faite par blessure injurieuse », c'est-à-dire qui s'effectue en violation de la loi.
En fait, cet épanchement de sang doit résulter d'un acte de violence perpétré dans le cimetière et être important.
 
Le curé RUPPERIG précise bien que l'effusion de sang fut copieuse et occasionnée par une bataille.
 

Cimetière pollué = inhumations impossibles

Ainsi pollué, le cimetière ne peut plus être utilisé pour tout acte ou cérémonie sacrés. 
Les inhumations ne peuvent donc plus y avoir lieu tant que le site n'a pas été "purifié" par une cérémonie de réconciliation.
 
Ceci explique que les 4 personnes décédées pendant cette période furent inhumées dans les cimetières des communes voisines.

Cérémonie de réconciliation = cimetière à nouveau bénit

La cérémonie de réconciliation est constituée de prières et d'aspersion d'eau bénite. Elle est plus ou moins longue et complexe selon l'origine de la pollution.
 
Le registre de Guéblange ne porte pas mention de la cérémonie de réconciliation. Elle fut toutefois certainement réalisée le dimanche 07 juillet 1776.

Et à compter de cette date, les défunts ont pu être à nouveau enterrés en ce lieu qui a retrouvé ainsi son caractère sacré.




15 février 2022

1776 - Un cimetière interdit pour cause d'effusion de sang

12 janvier 2021

14 juillet 1691 - Un enfant de 12 ans massacré par les loups à Hauterives (Drôme)

 

En ce jour d'été 1691, les loups sont bien présents dans les environs de la paroisse de Saint-Germain d'Hauterives (aujourd'hui département de la Drôme) et un jeune garçon de 12 ans en est victime.

 

12 janvier 2021

14 juillet 1691 - Un enfant de 12 ans massacré par les loups à Hauterives (Drôme)

10 janvier 2021

1725 - Le septième enfant de mes ancêtres à la dixième génération tiré du ventre

 16 OCTOBRE 1725 - L'ACTE DU SEPTIEME ENFANT DE MES SOSAS 726 ET 727

 

Le 16 octobre 1725, mon ancêtre à la dixième génération (branche grand-mère paternelle), Françoise LAFONT, épouse de Bernard ARROUY, attend son septième enfant mais hélas, tout comme son sixième enfant, le 06 septembre 1724, celui-ci ne survivra pas...

10 janvier 2021

1725 - Le septième enfant de mes ancêtres à la dixième génération tiré du ventre

21 septembre 2020

1761 - Estancarbon (Haute-Garonne) - Un mois d'août marqué par les attaques du loup

Bien que négligeables par rapport au reste de la mortalité sous l'Ancien Régime, les attaques du loup font l'objet d'un éclairage particulier dans les actes de décès.

Elles ont eu une influence sur l'imaginaire collectif, nourrissant la peur du loup, à travers chansons, livres, dessins... 

Les curés en relatent souvent les attaques.

Le Curé Bourdages d'Estancardon, en Haute-Garonne, recense les décès liés au loup, à Pointis-Inard, Villeneuve-de-Rivière, Beauchalot et Aulon, en ce mois d'août 1761 :

AD 31 - Estancarbon 1 E 1 - BMS 1718-1793 - img 130

"Le 2 août un loup dévora une jeune bergère
à Pointis Inard. On ne trouva que le
crane après neuf jours de recherches, une
autre fut égorgée dans la plaine de Ville-
neuve de Rivière. Le 12 un berger
éprouvé le même malheur à Beauchalot.
Le 14 du dit mois ces trois personnes périrent
sur le soir en gardant le bétail. Elles
étaient âgées d'environ 14 ans. une métayerent
âgée de 40 ans périt de même à Aulon. le matin du
16 du dit mois en 1761. Comme ces malheurs
étaient sans exemple les alarmes le furent aussi"

21 septembre 2020

1761 - Estancarbon (Haute-Garonne) - Un mois d'août marqué par les attaques du loup

24 juin 2020

1729 - Un pauvre homme a paru chrétien

Au XVIIIe siècle, la question du salut de l'âme est importante.

Selon l'église chrétienne, une "bonne mort" est accordée à celui qui s'est mis en "règle avec Dieu".
Le prêtre apporte les derniers sacrements : l'extrême onction, la confession et l'eucharistie.
Cela permet au mourant de ne pas partir en état de péché.

L'enterrement au cimetière est réservé aux "bons morts", à savoir ceux qui ont reçu le pardon du confesseur avant de rendre leur âme à Dieu.

Dans l'acte ci-dessous, confession et eucharistie n'ont pu être administrées.
Mais l'homme d'église lui accorde toutefois d'être enterré au cimetière car le défunt portait sur lui une vierge.
Le salut de son âme est ainsi assuré.


Source : AD 57 - Commune d'Hazembourg
"L’an 1729 ce 22 septembre un pauvre homme allant
demander son pain agé d'environs 60 ans est décédé après
avoir esté administré de l'extreme unction seulement ayant
donné des marques de chretien, et nayant pas de chappellet
nayant seulement qu'une vierge sur luy je l'ay enterré ce 23
du mois de septembre car il ma parust chretien, et luy ay
fais un service, il at ester enterré par moy J:Bezu en la
cymitier de Hazembourg"

24 juin 2020

1729 - Un pauvre homme a paru chrétien

18 juin 2020

1716 - Enfant baptisé dans le ventre de sa mère

Au XVIIIe siècle, le baptême est d’une importance capitale car il souligne l’entrée dans la vie chrétienne et constitue surtout le premier pas vers le salut : par le baptême, une personne devient enfant de Dieu.
Un enfant mourant sans ce précieux sésame pour le paradis ne peut accéder à la vie éternelle.
C’est pour cette raison que tout est mis en œuvre pour baptiser les nouveau-nés au plus vite, quelles que soient les conditions.

L’acte publié ci-dessous en est un exemple extrême.

Source : AD02 - Commune de Foreste
Source : AD 02 - Commune de Foreste
"L’an 1716 le meme jour 16 decembre l’enfant de
Pierre Laine et de barbe Jamiembre est mort dans
le ventre de sa mere, il avoit été baptisé
sur la main qui surgit et donnoit des signes
de vie par la sage femme en presence de
temoins, il est inhumé avec la mere dans
Le cimetière"

18 juin 2020

1716 - Enfant baptisé dans le ventre de sa mère