Au XVIIIe siècle, la question du salut de l'âme est importante.
Selon l'église chrétienne, une "bonne mort" est accordée à celui qui s'est mis en "règle avec Dieu".
Le prêtre apporte les derniers sacrements : l'extrême onction, la confession et l'eucharistie.
Cela permet au mourant de ne pas partir en état de péché.
L'enterrement au cimetière est réservé aux "bons morts", à savoir ceux qui ont reçu le pardon du confesseur avant de rendre leur âme à Dieu.
Dans l'acte ci-dessous, confession et eucharistie n'ont pu être administrées.
Mais l'homme d'église lui accorde toutefois d'être enterré au cimetière car le défunt portait sur lui une vierge.
Mais l'homme d'église lui accorde toutefois d'être enterré au cimetière car le défunt portait sur lui une vierge.
Le salut de son âme est ainsi assuré.
Source : AD 57 - Commune d'Hazembourg |
"L’an 1729 ce 22 septembre un pauvre homme allant
demander son pain agé d'environs 60 ans est décédé après
avoir esté administré de l'extreme unction seulement ayant
donné des marques de chretien, et nayant pas de chappellet
nayant seulement qu'une vierge sur luy je l'ay enterré ce 23
du mois de septembre car il ma parust chretien, et luy ay
fais un service, il at ester enterré par moy J:Bezu en la
cymitier de Hazembourg"
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