27 mai 2021

27 MAI - AUGUSTIN

Augustin, dont le patronyme LABORDE, aurait logiquement dû être le mien...



24 mai 2021

Rancoeur, rixes et meurtre en Vallée du Larboust en 1547

  

Nous sommes en l'an de grâce 1547, plus précisément le 1er mai.

Henri II - Source : Wikimedia Commons


François 1er, Roi de France, a rendu son âme à Dieu le 31 mars précédent, laissant le trône à son second fils, Henri II.

La France compte 17 millions d'individus (source : Contexte France - Thierry SABOT).

 

 

L'histoire se passe dans les Pyrénées, à Cazeaux-de-Larboust, dans la vallée du Larbouts.

        

Un capitaine animé de funestes intentions

Guillaume de Bossost, mon ancêtre à la 14ème génération, côté grand-mère paternelle, (ou bien son fils), a voulu marier sa nièce, Anne de Aucuson à Bertrand de Garus, le cousin germain de Jehan Sacaze, sans le consentement de la famille. 

Guillaume de Bossost IIIème du nom, Seigneur de Campels et de la vallée d'Oueil, de Billère (ou son fils, IVème du nom, qui se marie le 10 mai 1552) est le descendant du Noble et Puissant Seigneur Adhémar de Bossost. Un mémoire dit que cette Famille ne peut être qu'un rameau de la Maison d'Espagne, des anciens Vicomtes de Couserans et Comtes de Paillas. (Source : Dictionnaire de la Noblesse, contenant les généalogies, l'histoire et la chronologie des familles nobles de France - De François-Alexandre Aubert de la Chesnaye des Bois - page 679)

Jehan Sacaze ainsi que toute la famille s'y sont opposés et Guillaume de Bossost, Capitaine de la Vallée du Larboust, en a gardé une rancœur qui s'est transformée en haine.

 Jehan Sacaze est certainement de la famille Sacaze, de Castillon-de-Larboust (de laquelle descend Julien Sacaze, le célèbre épigraphiste du 19ème siècle, fondateur de la Société des études du Comminges et de la Revue de Comminges).

Et ce jour-là, lorsqu'il aperçoit les frères Guillaume et Bertrand Sacaze, cousins germains de Jehan, son sang ne fait qu'un tour et il se jette sur eux, l'épée à la main.

D'un tempérament aussi vif que l'air des Pyrénées, le féroce Capitaine Guillaume de Bossost blesse sérieusement les frères Sacaze, à plusieurs endroits du corps !

Au cours de la querelle, survient Jehan Darbouch qui, loin d'apaiser la situation, souffle sur les braises en criant "allons capitaine les achever de tuer".

Jehan Darbouch est très certainement un de mes ascendants, direct ou collatéral, de par son nom et la localisation de l'évènement. Dans l'acte original, il est écrit Jehan Darbouch mais aussi Arbouch. Cependant, l'état actuel de mes recherches ne me permet pas de le rattacher à Simon, né au début des années 1600, le plus ancien Arbouch de mon arbre généalogique.

 Grâce à la présence de tierces personnes, les frères Sacaze ne sont pas massacrés.

 

La querelle s'envenime

Le lendemain, 02 mai 1547, Jehan Sacaze, ainsi que Pierre Sacaze, Pierre Cousin, Jourdain de Mieul et Saules de Garris, se rendent à Cazeaux pour emprunter quelques armes afin de pouvoir défendre leurs vies.

Armé d'une arbalète bandée, le trait dessus, Jehan Sacaze est avec ses amis, armés d'épées, de rondelles, de javelines, devant la maison du cordonnier Nicolas Arnauld Durand

Arbalète - Source : Dictionnaire Larousse de 1905

 

Javeline - Source : Dictionnaire Larousse de 1905


Arrivent des familiers de Guillaume de Bossost, à savoir Jehan Darbouch, Estienne de Bordères, bailli de la Vallée du Larboust, armés d'épées et de rondelles et Ramond du Pont dit Ponthillon, avec son arbalète bandée d'un trait.

Entre Pierre de Sacaze et Jehan Darbouch, la discussion s'engage aussitôt au sujet du mariage et de l'agression de la veille. Chacun défend son point de vue et n'en démord pas.

Le ton monte rapidement tant et si bien que Pierre de Sacaze lance sa javeline sur Jehan Darbouch et le touche de la pointe au genou ou la cuisse. Ce dernier lui tire alors un pic de son épée.

Pierre Sacaze blesse Jehan Darbouch au pouce, Marc Daure jette plusieurs pierres pour défendre Jehan Sacaze et ses compagnons, Jourdain de Mieul tire plusieurs coups d'épée sans blesser personne.

Soudain, Ramond du Pont dit Ponthillon tire un trait d'arbalète vers la tête de Jehan Sacaze, manquant de le tuer. Pris de colère, celui-ci riposte et son trait d'arbalète touche Ponthillon à la cuisse ou à la hanche. 

 

L'irréparable est commis

Plus tard, le dit Ponthillon et Jehan Darbouch se trouvant entre Cazeaux-de-Larboust et Castillon-du-Larboust, sont avertis que plusieurs personnes armées viennent pour les tuer. Ils ne veulent toutefois pas faire demi-tour...

C'est alors que Sébastien de Peiroulan, Vinhaulx Sacommo, Messire Raymond Sacome et plusieurs autres en groupe, armés d'épées, javelines et rondelles tombent sur Ponthillon et lui donnent plusieurs coups de pieds à la tête, aux bras et aux jambes. Jehan Sacaze est absent.

Ramond du Pont est tellement blessé qu'il se réfugie dans la maison de Nicolas Arnauld, aubergiste, où il décède très vite, sans pouvoir se confesser, ni recevoir l'extrême onction.

 

Enquête et arrestation de Jehan Sacaze

Une enquête du juge de Rivière est déclenchée (Cazaux fait partie du Pays et Jugerie de Rivière-Verdun et le Juge de Rivière siège à Montréjeau).

Le pays de Rivière-Verdun, appelé Jugerie de Rivière-Verdun (R.V.), est un petit pays d'élection de l'est de la Gascogne, appuyé à la rive gauche de la Garonne dans les départements français de la Haute-Garonne, de Tarn-et-Garonne, du Gers et des Hautes-Pyrénées.

Le juge ou son lieutenant ordonne l'arrestation de Jehan Sacaze et de ses partisans mais ceux-ci sont en fuite, en groupe et armés par crainte de leurs ennemis. 

Jehan Sacaze est emprisonné à la prison du Larboust puis dans celle de la Salle Neuve à Toulouse.

 

 Le château Narbonnais de Toulouse est l'ancien château médiéval des comtes de Toulouse. Il était situé à l'emplacement de l'actuel palais de justice de Toulouse à l'angle des allées Jules Guesde et de la place du Parlement, près de la place du Salin. Un édifice de la Salle neuve abrite alors la salle basse des détenus dépendant de la justice du sénéchal. 

 

Un pauvre homme condamné à mort

Entendu et interrogé sur les événements, Jehan Sacaze, pauvre homme ayant femme et enfants à charge, est condamné à mort par le Sénéchal de Toulouse.

Jehan fait appel auprès du parlement pour un recours en grâce auprès du roi. 

 

Grâce et pardon par le Roi Henri II

En 1552, Jehan Sacaze se voit accorder grâce et pardon par le Roi, attendu que ce cas est arrivé "sans le vouloir, mais par colère et crainte d'être tué". Le Roi intime au parlement de Toulouse de cesser toutes poursuites contre Jehan Sacaze.

Une lettre de rémission est un acte de la chancellerie par lequel le roi octroie son pardon à la suite d'un crime ou d'un délit, arrêtant ainsi le cours ordinaire de la justice, qu'elle soit royale, seigneuriale, urbaine ou ecclésiastique, au moyen d'une lettre patente. La rémission est un acte de pardon, de grâce ou d'indulgence, accordé par le roi. La rémission décharge le coupable de la peine qu'il avait encourue. Ce n'est pas une amnistie. Le délit existe toujours, mais il est interdit d'y faire référence, d'exiger une réparation ou autre.

 

Références et remerciements

Le document original est conservé aux Archives Nationales et est évoqué dans le Livre "La Gascogne dans les registres du Trésor des chartes" par Charles Samaran en 1966, page 229.



 

 

Le contenu et la transcription effectuée par Alain d'Haene, Président de l'Antenne de l'Entraide Généalogique du Midi Toulousain de Bagnères-de-Luchon, ont été diffusés dans la Lettre des Amis n° 277 de mars-avril 2016.

Je me suis largement inspirée de ces travaux pour écrire cet article et les en remercie. 

 

 


 

 

 


 

 

 


 

 

 



07 février 2021

Dans l'enfer de Dora, André SCHEIDECKER, mort pour la France à 22 ans, en 1944



 "Mille manteaux, valises et chapeaux 
Marchent en rang, comme un troupeau
Savent-ils vraiment ce qui les attend ?
D'autres certainement"
Le violon pleure - Frédéric Lerner

 

Le tunnel de Dora

 

Mon cher André,

Ce 5 février, est un bien triste anniversaire... celui de ton tragique décès, en 1944, dans ce camp de la mort ou plutôt, devrais-je dire, dans cette usine de mort, le sinistrement célèbre TUNNEL DE DORA

Tu es le cousin de ma mère, côté Scheidecker, un cousin qu'elle n'a malheureusement pas connu de par son placement à l'assistance publique.

 

Mais commençons par le début.

Tu es né français, un jeudi, le 21 avril 1921, à DIEUZE dans le sud du département de la Moselle, 1er enfant d'Emile Eugène SCHEIDECKER et de Marie-Henriette FREMY, mariés depuis le 06 mai 1919.

André Jean SCHEIDECKER au sein de sa famille

 

 


 





 

 

De ton enfance, je ne sais pas grand chose. 

Le registre matricule militaire de ton père mentionne un autre enfant né le 24 juin 1927 mais je n'en ai retrouvé aucune trace, à ce jour. 

Pour la petite histoire, j'ai trouvé, lors de mes recherches généalogiques, un Jean-Nicolas SCHEIDECKER né le 24 juin 1928 mais c'était un de tes cousins au 5ème degré. J'avais espéré une erreur d'inscription sur le registre paternel... mais comme on dit, j'ai fait chou blanc.

 

Je te retrouve, prénommé Andreas, en 1943, à SARREBOURG, à une trentaine de kilomètres de ta ville natale.

Tu vis désormais sur cette terre mosellane à nouveau annexée par l'Allemagne depuis juillet 1940.

Électricien de métier, tu as été recruté comme auxiliaire au sein de cette récente Société Nationale des Chemins de Fer Français (SNCF) qui a remplacé, depuis le 1er janvier 1938, les deux réseaux ferroviaires d'Etat et les compagnies privées.

Il faut dire que les Chemins de fer, c'est vraiment une histoire de famille chez les SCHEIDECKER puisque ton père Emile, ton oncle Nicolas Eugène dit "Eugène" et ton grand-père Jean-Nicolas travaillaient aux Chemins de fer d'Alsace et Lorraine.

 

Né au mauvais moment au mauvais endroit, tu reçois ton ordre de mobilisation le 11 août 1943, pour être incorporé de force dans la Wehrmacht comme toutes les jeunes Mosellans et Alsaciens.

Plus de 103 000 Alsaciens et 31 000 Mosellans se retrouvèrent ainsi incorporés de force. La plupart de ces "Malgré Nous" furent affectés dans la Wehrmacht, mais de nombreuses classes furent versées d'autorité dans la Waffen-SS dont les divisions comptaient de nombreuses pertes lors des combats.

Le monument aux Malgré-Nous à Sarreguemines (57)


Très vite, tu décides de ne pas y répondre et de passer des territoires annexés en zone occupée.

Pas question pour toi d'être enrôlé et de porter l'uniforme allemand ! Tu es né français, tu te sens bien français de cœur et d'âme ! Relativement hâbleur, tu ne doutes pas un instant que ton choix est le meilleur !

Source Wikipédia

 

Tu prends alors le train de Sarrebourg jusqu'à la gare de Nouvel-Avricourt, désormais frontière avec la Meurthe-et-Moselle.

La gare de Sarrebourg en 1938
 

  



Tu dois y retrouver un passeur qui aide les évadés et les personnes qui fuient le régime nazi à passer en zone occupée en fournissant cachette, faux papiers, fausses cartes de rationnement...

Malheureusement, le passeur tant attendu ne s'y trouve pas...

Que faire ? impossible de retourner en arrière au risque d'être arrêté... 

J'imagine ton désarroi et en même temps, cette poussée d'adrénaline qui t'incite à ne pas flancher.

 

Livré à toi-même, tu passes à travers champs en direction d'Emberménil (Meurthe-et-Moselle), à une dizaine de kilomètres. 

C'est là que tu es arrêté, le 12 août 1943, par deux membres de la Gestapo en civil circulant en voiture.

As-tu tenté de résister ? 
L'arrestation a-t-elle été plutôt musclée ou plutôt relativement calme ?

 

Incarcéré à SARREBOURG (Moselle) du 13 au 27 août 1943, tu es ensuite transféré à la prison de SARREGUEMINES (Moselle). 

Ton père Emile réussit à te voir en cachette dans ces deux villes et connaît ainsi les conditions de ton arrestation. 

 

Tu es ensuite interné à METZ (Moselle) puis le 08 décembre 1943, tu es déporté vers le camp de concentration de Natzweiler-Struthof en Alsace (Bas-Rhin actuel), sous le matricule 6476, comme Lorrain réfractaire à la Wehrmacht.

Situé à 60 km de Strasbourg, KL Natzweiler est le seul camp nazi situé sur le territoire français. L'hiver, le vent y est glacial, les températures oscillent entre -10° à -20° et la hauteur de neige peut atteindre 1,50 m

 

Source : www.struthof.fr/Ressources


Une semaine où tu vois sans doute fumer ce sinistre four crématoire mis en service depuis le mois d'octobre 1943.

Une semaine où tu côtoies sûrement ces prisonniers politiques français, ces "Nacht und Nebel", destinés comme leur nom l'indique à disparaître dans la nuit et le brouillard. Des prisonniers qui subissent des traitements particulièrement cruels

 

Mi-décembre, ton transfert vers Buchenwald est acté.

Dans la nuit du 16 au 17 décembre 1943, tu arrives vers 3 heures du matin à BUCHENWALD, par le convoi parti de Compiègne et passant par Metz et Francfort.

 

 

Entrée du Camp de Buchenwald

De ce convoi initial de 933 hommes, 11 ont réussi à s'évader lors de la traversée de la Marne, 1 est décédé durant le transport. Sur ces 921 déportés arrivés à Buchenwald, 821 sont français.

 A ton arrivée, considéré comme prisonnier politique, tu es immatriculé 38958

                      


 

  Ta carte de détenu mentionne que tu es affecté au bloc 63. 

Ce bloc 63 faisait partie du "petit camp", zone de quarantaine aménagée au nord du camp des prisonniers par les SS fin 1942. Il était séparé du reste du camp par des barbelés. Les déportés en provenance de tous les pays occupés par l'Allemagne y restaient quelques semaines avant d'être envoyés dans des camps extérieurs.

 

Dès le 21 décembre 1943, tu arrives au Kommando de Dora.

 

 

La tâche de ce Kommando consiste à transformer un stockage souterrain en usine moderne pour la production des fusées V1 et V2 à la chaîne, ces fameuses "armes secrètes" .

 


Tu vis littéralement l'enfer sur terre à DORA, dont le nom bien loin d'être le doux nom d'une femme ou d'un dessin animé, signifie "Deutsche Organisation Reichs Arbeit" - Organisation allemande du travail du Reich.

 

En permanence dans le tunnel, à trimer 18 heures par jour (12 heures de travail et 6 heures de formalités et de contrôles), dans une poussière qui brûle les poumons.

 

Pour s'aliter, des alvéoles ont été creusées sur 4 hauteurs et 120 mètres de long. Elles sont occupées en permanence, par les roulements d'équipes... impossible de vraiment dormir

 

Le froid et l'humidité sont intenses, l'eau suinte des parois provoquant une moiteur écœurante et permanente. 

 

Le bruit est insoutenable : machines, marteaux-piqueurs, cloche de la locomotive, explosions continuelles dans ce tunnel clos où tout résonne en échos...

 

Pas de chauffage, pas de ventilation, pas de bac pour se laver, des toilettes constitués de fûts coupés par le haut sur lesquels une planche est installée et... pas d'eau potable !

 

Les déportés ne voient la lumière du jour qu'une fois par semaine, à l'occasion de l'appel du dimanche !

 

La violence des S.S. n'a pas de limites entre moqueries, barbarie, persécutions, pendaisons...

Tu survivras moins de 7 semaines dans cet enfer où les conditions de vie et de travail sont atroces et inhumaines ! 

Mon pauvre André, je n'arrive même pas à imaginer à quel point tu as dû souffrir !

 

 

Tu meurs officiellement le samedi 05 février 1944 d'une faiblesse cardiaque par insuffisance mitrale.

Ton corps est sous doute jeté dans un camion, entassé au milieu de tes autres compagnons d'infortune... pour finir engouffré dans le four crématoire de Buchenwald.

 

Sur les 60 000 prisonniers de 21 pays passés par Dora, plus de 20 000 périrent !

Sur tous les documents que j'ai pu obtenir (archives de Dora, d'Arolsen...), tu es mentionné célibataire. Pourtant, l'émouvant avis de décès familial évoque ton épouse dont je ne cite volontairement pas le nom.

Tu peux reposer en paix, ta bien-aimée a vécu longtemps puisqu'elle s'est éteinte à 98 ans fin 2020. Son époux portait le même prénom que toi et ils ont eu 5 enfants (4 petits-enfants et 2 arrière-petits-enfants).

 

Tu es déclaré "Mort Pour La France" et par arrêté en date du 1er avril 1998, la mention "Mort en déportation" a été apposée sur ton acte et jugement déclaratif de décès.

 

Tu es décoré à titre posthume de la Médaille de la Résistance française.

 


 

Ton nom figure aussi sur la plaque commémorative de la SNCF, située dans le hall de la Gare de Sarrebourg (Moselle).


 

Une notice t'est également consacrée dans "Le Livre des 9000 déportés de France à Mittelbau-Dora" aux éditions du Cherche Midi.

 

Tu vois, mon cher André, ton nom ne tombera pas dans l'oubli et je tiens aussi à honorer ta mémoire au travers de cette lettre.

 

Je n'ai qu'un regret : ne pas pouvoir mettre un visage sur ton nom... mais j'ai tellement le sentiment de te connaître que ce n'est finalement pas si important.

 

"Personne ne s'évade de Dora, sauf ceux qui partent par la cheminée...

disaient les SS.

Mais s'ils ont voulu vous anéantir, votre souvenir ne tombera jamais dans l'oubli !


Repose en paix, très cher cousin.

 

 

"Ecoute son histoire
Ecoute ce violon qui pleure
Au nom de la mémoire
Ecoute grincer sa douleur
Et même si le bois vieillit
Sa triste musique reste en lui"
Le violon pleure - Frédéric Lerner


 

 

12 janvier 2021

14 juillet 1691 - Un enfant de 12 ans massacré par les loups à Hauterives (Drôme)

 

En ce jour d'été 1691, les loups sont bien présents dans les environs de la paroisse de Saint-Germain d'Hauterives (aujourd'hui département de la Drôme) et un jeune garçon de 12 ans en est victime.

 

10 janvier 2021

1725 - Le septième enfant de mes ancêtres à la dixième génération tiré du ventre

 16 OCTOBRE 1725 - L'ACTE DU SEPTIEME ENFANT DE MES SOSAS 726 ET 727

 

Le 16 octobre 1725, mon ancêtre à la dixième génération (branche grand-mère paternelle), Françoise LAFONT, épouse de Bernard ARROUY, attend son septième enfant mais hélas, tout comme son sixième enfant, le 06 septembre 1724, celui-ci ne survivra pas...

10 JANVIER - GUILLAUME

 Le Saint du Jour : GUILLAUME 

06 janvier 2021

07 JANVIER - RAYMOND

07 Janvier 2021 - Saint RAYMOND

06 décembre 2020

GUILLAUME ARBOUCH - EPISODE 3 - UN MARIAGE ET QUATRE ENFANTS

 

Guillaume ARBOUCH et le service militaire

Comme tous les jeunes de son âge, Guillaume Arbouch était soumis à la conscription militaire l’année de ses 20 ans.

Le signalement physique de son registre matricule indique que Guillaume a les cheveux et les sourcils noirs, les yeux gris, le front étroit, le nez long, la bouche moyenne, le menton rond et le visage ovale, Il mesure 1,64 m.

01 octobre 2020

Eté 1933, j’ai 20 mois et je suis en danger...

Automne 1931 

Je viens au monde sans savoir qui je suis vraiment.

 

Moi, Hermine, suis née un soir, début novembre 1931, à la maternité de Metz, place Sainte-Croix.